Crise monarchique de 1971 à 1977
L'Assemblée Nationale s'est rapidement opposée à cette élection et a remplacé Thiers par un royaliste, le maréchal Mac-Mahon. Le nouveau président instaure une politique dite d'ordre moral, il fait preuve d'une rigueur excessive afin de favoriser la restauration de la monarchie, sa politique est appelée "politique d'ordre moral" et son aspect dictatorial le mènera à sa perte, en effet, les partisans de la République deviennent chaque jour plus nombreux.
En février 1871 eurent lieu des élections d’une assemblée au suffrage universel (mais dans un contexte de guerre, de peur, de lassitude) : les monarchistes étaient pour la paix, les républicains pour la guerre, et les monarchistes obtinrent les 2/3 des sièges. Thiers est le chef du pouvoir exécutif de la république française. C’est le retour des légitimistes, des monarchistes.
Opposants à la IIIe République :
-les orléanistes. Ce nom désigne un courant politique royaliste favorable au retour au pouvoir des héritiers de la monarchie de Juillet (1830-1848). Les orléanistes portent ce nom en rappel du nom de Philippe d’Orléans, cousin de Louis XVI, surnommé « Philippe Egalité » (il vota d’ailleurs la mort de son cousin lors du procès de Louis XVI en 1792). Son fils, Louis-Philippe, fut le dirigeant de la France de 1830 à 1848. Partisan d’une monarchie constitutionnelle, évitant le retour à l’Ancien Régime et les excès révolutionnaires, il accepte notamment le drapeau tricolore et s’attribue le titre de roi des français (ce qui signifie qu’il rompt avec la tradition de la monarchie de droit divin). Au début des années 1880, l’aîné de la branche d’Orléans, Philippe VII, « comte de Paris », petit-fils de Louis-Philippe, est celui que les orléanistes comptent installer à la tête de la France.
-les légitimistes. Ce nom désigne un autre courant politique royaliste mais favorable au retour au pouvoir des héritiers de la dynastie des Bourbons, qui avaient dirigé la