Félix Lévesque
Sciences natures

CRITIQUE DU CONTRAT SOCIAL

Travail présentée à
Jessie Gagnon dans le cadre du cours de
Philosophie

Cégep de l'Outaouais
Campus Gabrielle-Roy
4 avril 2013

Critique du Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau

Je pense que le Contrat Social de Rousseau était une tentative irréaliste et vaine proposé par Rousseau pour lutter contre les inégalités. Je crois fermement que les 3 conditions proposées par Rousseau pour le respect du contrat sont impossibles à respecter, elles ne sont pas réalistes.
D'une part, Rousseau affirme que l'homme est libre de nature et c'est sur cette affirmation qu'il produira les dogmes du contrat social. En effet, en affirmant qu'il faut que l'engagement dans le contrat social soit un engagement libre (qu'il ne vienne que de l'intérêt même d'une seule et unique personne), il ne laisse place qu'à une liberté pure aucunement influencée par quelconques facteurs extérieurs. Est-ce vraiment le cas? Les choix de l'homme sont certainement le résultat de ses apprentissages, même si l'esprit permet de s'en détacher d'une certaine manière et de pouvoir profiter enfin d'un mince filet de liberté. Toutefois, l'influence extérieure est beaucoup trop grande pour pouvoir affirmer que l'homme est libre d'entrer dans le contrat social par lui-même, les faibles pressions qui existeraient seraient déjà beaucoup trop pesantes.
De plus, Rousseau semble idéaliser les interactions entre les individus en pensant que chacun disposera du même pouvoir et qu'aucun «ne tient de la nature le droit de commander aux autres». Il suggère sans ambigüités que tous les hommes auront exactement les mêmes droits et les mêmes conditions ce qui est tout à fait irréaliste puisqu'aucun homme est semblable. Certains seront des leaders naturels et d'autres des «moutons» naturels qui prendront leur place dans le groupe. Ainsi, l'influence de certains se fera ressentir que Rousseau le veuille ou non même avec l'homme à l'état de nature