Le texte proposé est un extrait de la Critique de la faculté de juger écrite par Kant en 1790. L’auteur nous propose une théorie sur le mécanisme qui oriente nos jugements esthétiques et qui nous amène à définir le beau dans la nature et dans la création humaine. Kant présente ainsi e l’art donc il définit les critères de beautés aux yeux de l’homme. Le philosophe adopte une perspective « transcendantaliste» dans ce texte sur l’art car il pense que la faculté de juger ne change pas d’une personne à une autre mais est liée à un point de vue objectif. L’auteur montre que les critères du beau varient en fonction des éléments observés selon qu’il s’agit des créations naturelles ou humaines les critères du beau sont définit par rapport aux concepts des symétries, des régularités et contraintes : l’absence de cela rend belle la création de l’homme tandis que dans la nature c’est le contraire. Nous verrons tout d’abord la relation établie par Kant entre régularité et beauté et ensuite l’opposition entre l’imagination et les contraintes qui explique aussi les raisons plus profonde qui se trouvent derrière ces jugements esthétiques. Pour Kant la régularité dans la création humaine a une réelle influence sur le gout et la perception de l’homme. Le fait qu’une création artificielle soit symétrique l’empêchent d’être entièrement appréciée car elle ne provoque aucune surprise vu qu’elle ne dégage aucune originalité. C’est l’habitude qui renvoie à ce sentiment de monotonie qui caractérise la vision de symétrie dans un objet : cela ne provoque aucune émotions car elle ne surprend pas et elle est dépourvue du pouvoir de stimuler notre esprit. C’est pour cette raison que Kant justifie l’accession au style Baroque, qui est connu pour son irrégularité puisque c est un mouvement qui a tout d’abord révolutionné l’art par son originalité. Dans ce courant artistique les formes ne sont plus les même, on laisse place à des formes plus rondes, la symétrie n’est plus un élément à