Critique du film "city of god"

446 mots 2 pages
Pour la fiche de recherche-critique sur un film venant d’un pays autre que ceux qui nous sont assignés, j’ai choisi de traiter du film Cidade de Deus. Cette coproduction franco-brésilienne sortie en 2002 fut réalisée par Fernando Meirelles, qui signa notamment les films Domésticas (2001), The Constant Gardener (2005) et plus récemment, Blindness (2008). Le projet comptait onze producteurs et co-producteurs (les plus importants étant Andrea Barata Ribeiro et Mauricio Andrade Ramos). Le film fut réalisé grâce à l’aval de sept boîtes de production, dont Studio Canal ; une compagnie plutôt jeune qui a produit plus de 200 films, dont Billy Elliot (2000), L’Auberge espagnole (2002), Love Actually (2003), Le Couperet (2005) et Il Divo (2008). Cidade de Deus fut distribué sur nos écrans par Alliance Atlantis Vivafilm, sous le titre français La Cité de Dieu.

Selon moi, Cidade de Deus est un film surévalué. En effet, ce film de gangsters n’amène rien de nouveau au genre, mis à part l’exotisme de son contexte. Sinon, on nous montre des personnages stéréotypés, qui ne sont aucunement attachants puisque nullement approfondis. Comme ce film est à des années lumières de porter un regard intimiste sur un de ses personnages et son évolution psychologique, la violence qui y est dépeinte semble gratuite (voire divertissante), bien qu’elle soit d’une extrême gravité. Le spectateur devient donc un voyeur que l’on choque, sans toutefois interpeler. On a voulu faire une fresque d’envergure, une œuvre substantielle à grand déploiement, mais le scénario est plutôt insipide. De plus, l’esthétique de cette production, bien qu’elle soit réussie et très bien maîtrisée, est agaçante lorsque jointe à la mise en scène tape-à-l’œil, car l’osmose opulente de ces deux aspects rend le tout ostensiblement «au goût du jour». En effet, au point de vue technique, Cidade de Deus en met plein la vue, avec un style léché, un rythme effarant et une caméra hystérique. Ces particularités résolument

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