Critique du livre – à l’instar d’un roman

Le livre « La fin des journaux et l’avenir de l’information » de Bernard Poulet, est un essai pessimiste, devenu réaliste sur la disparition des journaux.
L’auteur illustre tout au long de son livre ces propos par des faits réels et des données chiffrées, lesquelles démontrent pourquoi la presse cours un danger de mort.
La France voit chaque jour le nombre de quotidiens vendus se réduire de moitié, passant en 1977 de 3,8 millions d’euros à 1.900.000 en 2007. Les quotidiens nationaux comme Le Monde et Libération sont au bord de la faillite (malgré les subventions du gouvernement français à la presse quotidienne, allant jusqu'à 15 % de leurs revenus bruts.)
«Peut-être qu'il est temps de paniquer», est le titre du premier chapitre du livre. L’auteur voit des érosions multiples du modèle commercial traditionnel pour la publication (et la radiodiffusion) des nouvelles.
Pour nous démontrer sa thèse, B. Poulet nous fait connaitre les trois raisons, les trois révolutions que la presse subit depuis les années 2000.
En premier lieu, la crise économique a fait fuir les principaux sponsors des journaux – les publicités. A présent les agences publicitaires préfèrent investir sur internet, car le bon marché et le profit est désormais dessus.
Deuxièmement, il y a une apparition et un élargissement des medias gratuits, comme le câble gratuit, le TNT et autres, qui mène à la disparition de la presse. De même, les consommateurs préferent directement consommer des informations spécifiques via Internet, que d'acheter des packagings d'informations (comme un journal entier ou un magazine).

La troisième raison serait, le changement des mentalités des nouvelles générations. Comme dans la plupart des pays post - industriels, les jeunes lisent de moins en moins. Ils préfèrent trouver l’information immédiate et gratuite sur internet. B. Poulet appelle ceci la culture du « tout – gratuit ».
La presse ne profite plus que des