Critique : eternal sunshine of the spotless mind
Ce film raconte l’histoire du couple formé par Joel (Jim Carrey) et Clémentine (Kate Winslet). Après quelques années, la passion qui unissait ce couple se dégrade et lorsque Joel apprend que sa compagne l’a complètement effacé de sa mémoire suite à une nouvelle technique scientifique inventée par le docteur Howard Mierzwiak (Tom Wilkinson), il décide de faire de même. Pourtant, lorsque les souvenirs commencent à s’effacer, il combat le processus afin de garder les dernières brides de sa mémoire en rapport avec sa chère Clémentine.
Pour commencer, Eternal Sunshine of the Spotless Mind trouve son origine dans le poème Eloisa to Abelard d’Alexander Pope qui est même cité dans le film :
How happy is the blameless Vestal's lot!
The world forgetting, by the world forgot;
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray'r accepted, and each wish resign'd.
Le titre signifie littéralement « L'éclat éternel de l'esprit immaculé ». Charlie Kaufman avait déjà utilisé ce poème dans le long métrage Dans la peau de John Malkovich, réalisé par Spike Jonze en 1999, qu'il avait scénarisé.
De surcroît, cette œuvre cinématographique est passionnante principalement grâce aux acteurs formidables qui ont été choisis pour incarner les personnages du film. En effet, Jim Carrey est parfait dans le rôle de Joel. Il a su grâce à ses nombreux talents d’acteur incarner à la perfection ce déprimé au grand