Critique la cantatrice chauve eugene ionesco
La cantatrice chauve est la première pièce de théâtre écrite par Eugène ionesco. Elle est représenté à paris depuis 1950 et fait salle comble tous les soirs. Elle reçu un moliere d’honneur en 1989. L’idée de la pièce est venue à Ionesco alors qu’il tentait d’apprendre l’anglais par la méthode assimil. Frappé par la teneur des dialogues étranges et leurs enchaînements sans rapport, il décide d’écrire l’anglais sans peine. Mais ce n’est que lorsqu’un acteur qui devait parler d’une institutrice blonde oublia son texte et la nomma la cantatrice chauve que l’auteur décida de changer le titre de l’œuvre. Cette pièce ne possède pas de réelle intrigue. Elle raconte simplement une soirée de petits bourgeois londonien. Il y a très peu de personnages ; les Smith et leurs bonne Mary accueillent dans leur salon les époux Martin. Le dernier personnage entrant en scène est la capitaine des pompiers. Décrire leurs personnalités individuellement ne servirait à rien. On peut juste dire qu’ils sont tous typiquement anglais et vraiment ubuesques.
La pièce commence par une didascalie qui annonce déjà l’originalité du texte. Mais cela ne s’arrête pas la : Les répliques s’enchainent avec une grande facilité et on se laisse entraîner par ce cocktail drôle et original. Chaque situation comique en enchaîne une autre et cela ne s’arrêtent qu’au point final. L’auteur utilise avec brio les procédés de styles : comique de répétition, d’opposition et bien sur le comique de l’absurde. Le meilleur exemple peut être lorsque les époux Smith conversent sur les membres d’une étrange famille qui portent tous le nom de Bobby Watson et ou les parents sont tantôt décèdes tantôt jeunes mariés. Et cela marche à merveille : On ne peut s’empêcher de rire à chaque incohérence des personnages. N’est ce pas fantastique, une pièce sans fil conducteur mais ou le lecteur reste plongé dans le texte jusqu'à la fin ? Aussi le rythme ne ralentit pas