Critique cinématographique

M. Jean, notre rédacteur en chef, nous a donné comme mission cette semaine de donner notre avis sur Quelques heures de printemps pour Télé-Loisir. Un film émouvant, qui a fait pleuré plusieurs personnes et surtout, avec pour thème un sujet d'actualité : l'Euthanasie.

Notre note :

Synopsis :

Alain Evrard, 48 ans, sort de prison, où il a purgé une peine de 18 mois pour avoir transporté un chargement de stupéfiants à l'arrière de son camion. Sans ressources, il rentre chez sa mère, Yvette, veuve depuis peu, une petite femme ordonnée qui entretient sa maison et cuisine des compotes avec les pommes de monsieur Lalouette, son voisin dévoué. Alain trouve à s'employer dans le tri des déchets. Ses rapports avec sa mère sont houleux. Elle n'accepte pas ses désordres. Il lui reproche ses contraintes. Puis Alain découvre que sa mère, rongée par un cancer au cerveau, a entrepris des démarches pour mourir à l'heure qu'elle aura choisie...

Le film :

Quelques heures de printemps est un film de Georges Brizé sorti le 19 septembre 2012 avec comme acteurs principaux Vincent Lindon dans le rôle d'Alain Evrard et Hélène Vincent dans le rôle d'Yvette Evrard, la mère d'Alain. Il est le premier film à sortir sur la question brûlante de l'euthanasie qui a fait l'objet d'une loi. Le film n'a pas comme sujet principal l’euthanasie mais l'histoire de Vincent qui sortant de prison se voit contraint d'aller vivre chez sa mère. Dans ce film, nous parlerons plutôt de suicide assisté que d'euthanasie.

La critique :

Plusieurs éléments dans le film prouve que l'euthanasie ou même le suicide assisté est très violent, ce qui confirme mon avis sur la question.

Selon moi, le fait d'avoir recours au suicide assisté est une véritable preuve de lâcheté. Atteinte d'un mélanome dont elle ne s'est pas préoccupée auparavant, Yvette Evrard souhaite avoir recours à cette pratique. La douleur de cette tumeur