Critique d'un film québécois
L’œuvre cinématographique raconte l’histoire d’une famille terrifiée du changement au Québec opérant dans le Gaz Bar Champlain. Le pivot central du récit est Monsieur Brochu, atteint de la maladie de Parkinson et surnommé le Boss dans le milieu car il possède cette station d’essence avec service respectée. Toutefois, Brochu a beaucoup de difficultés à garder ses enfants près de lui. Il reste aveugle devant leurs aspirations1. En effet, son cadet Guy Brochu, un jeune adulte est un amoureux de l’harmonica et repousse sans cesse ses heures de travail pour pouvoir jouer avec son band. Quant au juvénile Réjean, il est tourmenté du sort de l’entreprise familiale. Il n’hésitera pas à mettre sa vie en danger face à des voleurs et protéger son père contre l’inspecteur de la compagnie d’essence. Malgré cet amour inconditionnel pour son père, il désire découvrir le monde, armé de son appareil photo. C’est ce qu’il fera en partant pour l’Allemagne pour voir la destruction du Mur de Berlin, la figure symbolique du