Croire ou ne pas croire
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Chaque individu, peu importe la culture, peu importe la couleur a des valeurs et des croyances, religieuses ou non. Certains croient en des mythes, au surnaturel ou en Dieu tel qu’il le conçoit pour expliquer son existence. D’autre part, certains se basent sur la raison et la vérité qui exigent preuves et démonstrations. Mais qu’en est-il de la religion : faut-il croire ou ne pas croire? Je présenterai en premier lieu les arguments de Démophèle, puis ceux de Philalèthe. Cela me permettra de prendre position sur la problématique qui se pose. Je m’appuierai sur le texte : «sur la religion» de Schopenhauer.
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Démophèle, un chercheur et philosophe soutient dans le texte à l’étude que : « la religion est la métaphysique du peuple.» En effet, on peut dire que la religion représente certainement la meilleure solution la plus immédiate et la plus accessible des problèmes humains. De plus, croire en Dieu permet à l’homme de répondre à la question la plus ancienne : « d’où viens-je? Et où vais-je?» Camus, un philosophe français, soulève un problème philosophique sérieux, venant ici soutenir la thèse de Démophèle ; le suicide. L’athéisme pose un problème de sens, puisqu’en l’absence de croyance en une puissance supérieure qu’on peut appeler Dieu, l’homme tombe dans le néant, cherchant incessamment un sens à sa vie. De plus, la religion agit comme allégement dans la souffrance, dans la maladie et dans la mort. Ainsi peut-on dire que l’homme a besoin d’une explication de la vie pour lui donner un sens et il trouve ses réponses dans la croyance.
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Inversement, Philalèthe «nie la conséquence!» Il prétend que chaque faculté devrait avoir une formule analogue pour devis. Dans cette perspective, la religion s’implante très tôt dans les esprits ce qui a pour effet que les humains reçoivent la religion comme vérité absolue. Par conséquent, le progrès de la conscience est retardé sous