Croissance economique et ses limites/ le developpement durable
Ce sujet s’inscrit à la fois dans l’introduction et dans la première souspartie dénomnée « Croissance, capital et progrès technique » du premier thème du programme intitulé « Accumulation du capital, organisation du travail et croissance économique ». Les notions de croissance et de développement et leurs liens constituent une part importante du questionnement en sciences sociales. La croissance économique correspond à une augmentation à long terme des richesses produites (somme de la valeur ajoutée en volume), par les unités productives résidant sur le territoire. L’indicateur utilisé le plus fréquemment pour mesurer la croissance est la hausse du PIB, d’une année à l’autre, exprimée en pourcentage. Cela indique donc que la croissance est un phénomène quantitatif avant tout.
Le développement revêt une aspect multidimensionnel, plus vaste que le phénomène de la croissance. Il est connoté positivement comme évolution progressiste et concerne les structures de l’économie et de la société. « Il correspond à l’ensemble des transformations techniques, sociales et culturelles qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance » (Dictionnaire d’économie et de sciences sociales de Capul et Garnier, éditions Hatier). Il ne peut être appréhendé par un seul indicateur (ni même par l’IDH, cf. rappel de cours 2). Des données démographiques (espérance de vie, indice conjoncturel de fécondité), sociales (taux d’alphabétisation, répartition sectorielle des emplois ...), économiques (niveau de vie, répartition plus ou moins inégalitaire des richesses) permettent de l’apprécier. Pour compléter l’analyse du développement d’un pays, des critères politiques et institutionnels comme l’existence de la garantie des droits fondamentaux pour les individus (hommes comme femmes), le respect de certaines libertés publiques ou la mise en place de procédures démocratiques de désignation des dirigeants, les possibilités
de