Croissance et chomage
Document 2 La première source d’explication de l’enrichissement de la croissance en emploi réside dans le développement du secteur tertiaire. […] La particularité du secteur tertiaire est que les gains de productivité y sont faibles comparés à ceux de l’industrie où l’innovation technologique améliore sensiblement la performance des machines utilisées et augmente ainsi fortement la productivité par tête d’une année à l’autre. […] Le fait que la croissance française ait, de 1990 à 1999, un contenu plus fort en emploi trouve également son explication dans le développement du temps partiel et, par la suite, dans la baisse de la durée légale du travail. […] La politique gouvernementale de lutte contre le chômage renforcée à partir de 1993, au moment de la forte hausse du chômage, a également contribué significativement à accroître les créations d’emplois. La principale mesure que l’Etat a mise en place consiste en des allègements de charges sociales. […] La part des emplois peu ou pas qualifiés dans l’économie est passée de 23 % en 1994 à 24 % en 2000, alors qu’au cours des dix années précédentes (1984 – 1994) elle avait diminué de 4 points. Quant au taux de chômage des jeunes, il s’est sensiblement réduit, tout comme celui des salariés dépourvus de diplôme.
Source : A. OLIVEIRA, « L’enrichissement de la croissance en emploi : une pause temporaire en accompagnement d’un rétablissement de la productivité », Point Statis, n° 7, décembre 2004
Document 3 : Contributions à la croissance du PIB, entre 1992 et 2002 (en %) France 2,0 1,1 0,9 Allemagne 1,3 1,1 0,2 Pays - Bas 2,7 0,7 2,0 Royaume-Uni 2,9 2,0 0,9 Etats-Unis 3,2 1,8 1,4
TCAM du PIB Dont : Productivité Emploi
Source : d’après FMI Staff Report, « Comment améliorer les perspectives de long terme », Problèmes économiques, n° 2917, février 2007
Document 4 La mise en