Croissance et développement
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Entre 1975 et 2000, le PIB par habitant Français a augmenté en moyenne de 1,7% chaque année. Le PIB est le produit intérieur brut, autrement dit l’instrument permettant de mesurer la croissance d’un pays. La croissance est déterminée par l’augmentation des biens et services produits sur une longue période, c’est à dire l’accumulation des richesses, donc les ressources dont disposent les membres d’une société. En ce même temps, l’IDH (Indice de Développement Humain) a également augmenté chaque année, d’environ 4,9% ; soit une hausse du développement, en passant de 0,848 à 0,928 sur une échelle de 1. On peut alors constater, que la croissance favorise le développement. Mais le développement ne consiste pas seulement à un ensemble de transformation économique, sociale, démographique et culturelle. Lorsque l’on parle de développement, il ne faut pas négliger la notion de développement durable : nouvelle conception de l’intérêt publique, reconsidéré à l’échelle mondiale afin de respecter l’environnement. Là est la limite de la croissance. En effet, prenons le cas extrême qu’est la Chine. Ce pays a une croissance actuelle forte, avec par force une production toute aussi importante. Mais celle-ci donne lieu à des externalités négatives, comme la pollution. Nous pouvons alors nous demander si les formes actuelles de croissance obéissent au développement durable ?
Dans quelle mesure la croissance favorise-t-elle correctement tous les développements ?
Nous verrons dans un premiers temps la corrélation positive entre croissance et développement. Mais dans une seconde partie, que cette croissance est néfaste au développement durable.
Tout d’abords nous allons voir que la croissance est bien favorable au développement. Premièrement, la corrélation entre ces deux facteurs est du a un cercle vertueux. En effet, lorsqu’il y a croissance dans un pays, les revenus des ménages vont forcément augmenter. Par conséquent leurs pouvoirs d’achat, va lui aussi