Croissance et emploi
Suivant la nature de la croissance, les effets de la croissance sur le volume de l’emploi sont contrastés même si globalement et sur le long terme, ce sont les effets positifs qui l’emportent (A). Toutefois, pour un niveau de croissance donné, les effets sur le volume de l’emploi sont d’ampleur variable : tout dépend du contenu de la croissance et de la capacité des pouvoirs publics à l’enrichir (B).
A. Les effets de la croissance sur le volume de l’emploi dépendent de la nature (des sources) de la croissance
1. La croissance de la production peut entraîner la croissance de l’utilisation du facteur travail ce qui génère des emplois
(croissance extensive)
Connaissances personnelles Dossier documentaire
Croissance (extensive) reposant sur l’augmentation des facteurs de production, donc du travail, permet la création d’emplois Doc 1 : « Si l’on observe les courbes de la croissance et de l’emploi en France, le parallélisme est frappant » : corrélation forte entre croissance et emploi
Doc 4 : Les années pour lesquelles la croissance est la plus forte
(1998-2000) sont suivies des années pour lesquelles l’emploi progressent le plus (1999-2001)
La corrélation est plus ou moins forte selon que la croissance entraîne ou non une évolution de la combinaison productive.
Lorsque la croissance conduit à une substitution du capital au travail, ses effets sur l’emploi sont plus limités et plus indirects. 2. La croissance de la production peut résulter de gains de productivité qui ont des effets plus contrastés sur le volume de l’emploi (croissance intensive)
Connaissances personnelles Dossier documentaire
La croissance (intensive) reposant sur l’augmentation de la productivité a des effets directs et sur le plan microéconomique neutres ou négatifs sur l’emploi. Si les gains de productivité conduisent à produire plus avec moins de facteurs de production, les effets sont négatifs sur
l’emploi