La croissance est un processus engagé depuis plus de 2 siècles et les économistes comme les gouvernements y sont particulièrement attentifs car elle conditionne le niveau de vie de la population. La croissance se mesure à partir d’agrégats comme le PIB (somme des valeurs ajoutées des différentes branches de l’économie nationale) le PIB par habitant ou en encore le revenu par tète. La mesure de l’accroissement des richesses produites pose des problèmes d’évaluation en particulier des services non marchands ou des activités informelles (travail au noir…) par ailleurs la dégradation de l’environnement, l’épuisement des ressources naturelles ou les couts humains de l’activité économique ne sont pas pris en compte.

Sur le long terme, on peut constater des rythmes très différents de croissance entre régions du monde qui au final engendrent des écarts importants de PIB par habitant. Cette divergence débute à la révolution industrielle. Toutes l’essor économique du Japon puis les NPI au milieu de années 1980 laisse espérer sous certaines conditions la possibilité d’une convergence future

La mesure du développement (phénomène qualitatif) est une entreprise délicate, parmi les indicateurs existant à l’heure actuelle l’IDH qui combine le niveau de vie, la santé et l’éducation est le plus ancien et reste le plus fréquemment utilisé malgré ses limites. On constate en général une corrélation entre PIB/HABITANT ET IDH signe que la croissance favorise le développement, on peut toutefois observer pour certains pays un décalage, symptomatique du fait que cette relation n’est pas automatique

Pour que la croissance engendre le développement il faut non seulement qu’elle donne lieu à une distribution de revenus monétaires suffisamment égalitaires mais aussi que les investissements publics se fassent au profit de dépenses utiles au bien-être de la population. A partir des années 90 la banque mondiale et le PNUD considèrent que sans une amélioration préalable du capital