Crtique de l'adaption cinématographique de baz luhrmann - roméo + juliette
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L’adaptation cinématographique de Baz Lurhmann ne m’a pas vraiment plus. Je pense que l’idée de transporter Vérone dans un décor du 20eme siècle, tout en conservant le texte original de la pièce (même si ce texte est en grande partie raccourci) est une idée originale. En effet, Lurhmann met ici en scène, à sa façon, la célèbre pièce de Shakespeare, en la situant à Verona Beach en Californie. Par ailleurs, la transposition des personnages est intéressante : le Prince est devenu le capitaine de la police, les Montaigu et les Capulets sont deux familles de la mafia qui luttent pour le contrôle de la ville, le chœur du théâtre est remplacé par une présentatrice de journal à la télévision. Cependant, je pense que le rôle de Mercutio a été complètement raté ! Ce dernier est représenté dans le film comme très efféminé, jaloux des personnes qui entourent Roméo. Eh oui malheureusement le réalisateur a voulu représenter Mercutio comme un homosexuel, amoureux de Roméo. Il le tourne en ridicule dans plusieurs scènes, comme par exemple lors de la fête chez les Capulet, où ce dernier, déguisé en travesti, nous fais une prestation pathétique, une sorte de comédie musicale sur une musique disco avec des danseurs. En outre, quelques personnages ont une attitude très bizarre, ils ont l’air constamment drogués, comme le soir du bal chez les Capulet. De plus, les couleurs ne sont, selon moi, pas très appropriés : chemises hawaïennes, couleurs kitsch et flashy. En revanche, le choix des costumes lors de la fête chez les Capulet n’est pas choisi par hasard et est intéressant, en effet Tybalt est déguisé en diable par qui arrive le malheur, la mère de Juliette est déguisée en Cléopâtre et son mari en César ce qui représente la toute puissance et l’obstination, et Juliette est déguisé en ange ce qui nous montre la douceur, la sagesse et la beauté de la jeune Capulet. Toutefois, une ambiance étrange règne dans ce film, qui je pense, ne colle pas avec les dialogues Shakespearien.