Création de valeur
Dans le texte économique mondial actuel caractérisé par une intégration financière de plus en plus forte, l’intensification de la concurrence, la multiplication des opérations d’acquisitions et de prise de contrôle inamicale et le rôle croissant des investisseurs institutionnels, il serait indispensable de revisiter des question aussi essentielles que les mode de valorisation des entreprises, les critères d’appréciation de la performance, l’articulation croissance-rentabilité, questions que l’on trouve rassembler autour du concept de création de valeur. Le concept de création de valeur est plus qu’un simple thème à la mode c’est désormais une réalité avec laquelle le monde de la finance devra compter et auquel les dirigeants devront s’habituer pour assurer la pérennité de leur entreprises.
Interrogé sur sa stratégie, le président du crédit commercial de France (CCF) déclarait » le marché attend de bonne performance de CCF et notre objectif est cohérent avec le sien, nous ne souhaitons pas rester indépendant à tous prix. Nous recherchons la meilleure solution, celle qui crée le plus de valeur, je dirais que nous sommes des dogmatiques de la création de valeur. Pour l’instant, nous n’avons pas, identifié d’alliance susceptible de créer plus de valeur que nous ne le faisons seules. Le marché n’apprécierait pas un projet alternatif qui ne soit créateur de valeur supplémentaire. »
Du côté, les presses financières et économiques se font l’écho de cette nouvelle exigence des marchés en examinant et en commentant la stratégie des entreprises quant à la création des valeurs. L’expansion en France, fortune aux l’USA, Sunday Times en Grande Bretagne établissent chaque année des classements des entreprises les plus créatrices de valeur.
Ces classements ne seront pas neutres sur le comportement des investisseurs à la recherche de la meilleure valorisation de leur patrimoine. Si le concept de la création de valeur pour les actionnaires est