● Relation entre l’image et le son dans Les Cuivres Débridés, à la rencontre du swing de Johan VAN DER KEUKEN

Les Cuivres Débridés, à la rencontre du swing a été réalisé en 1993 par le néerlandais Johan Van Der Keuken. Ce documentaire explore les différentes pratiques de la musique de fanfare aux Népal, Indonésie, Surinam et Ghana.
Ce mélodieux voyage fait l’apologie de la musique.
Nous verrons dans un premier temps l’omniprésence de la musique. Puis dans un deuxième temps nous verrons en quoi elle est universelle et spirituelle. Puis finalement nous aborderons brièvement sa fonction communicationnelle.
Ainsi nous verrons en quoi Van DER Keuken, à travers ce voyage mélodieux, fait l’éloge de la musique.

Le réalisateur nous fait pénétrer dans un univers musical à part entière. Cette entrée est marquée au début par un zoom avant qui pénètre dans l’atelier de musiciens népalais. Le zoom est accompagné d’un léger chant qui s’accroît de plus en plus. Le spectateur, comme hypnotisé par la mélodie, s’introduit avec la caméra à l’intérieur d’un univers particuliers, celui des musiciens.
Les premières minutes du film sont très révélatrices. En effet la musique joue un rôle capital dans ce documentaire. Elle nous fait voyager dans différentes contrées, d’où l’utilisation de la musique off lorsque défile le nom de chaque pays. La musique, et plus particulièrement les bruits ambiants parcours tout le long du film. Les cris d’enfants, de pas, de vent baignent l’ensemble du doculentaire. Elle permet également de relier les plans, jouant ainsi un rôle de raccord.
La musique hors champs est par ailleurs très présente, marquant ainsi son omniprésence. En effet, bien que nous ne la voyions pas elle nous entoure et nous berce à chaque instant.
Le début du film nous présente un plan demi ensemble d’une trompette qui joue à proximité d’une fenêtre, suivit d’une vue d’un paysage. La musique se répand partout, participant à la beauté de la nature. Les courbes aux sols font