Culture de la communication - agrippine
DEVOIR #2
Claire Bretécher : « Agrippine » (1990)
Questions :
1) L’auteur de la bande dessinée utilise une communication verbale propre à l’adolescence des années 1990 avec l’utilisation :
- du verlan « feuillemil, ravepou»,
- du franglais « ses deux lignes de biniou sont busy »,
- de l’argot « meufs »,
- des gros mots « ptain ».
La communication non verbale regroupe les expressions du visage, la posture, le ton de la voix, les gestes etc, qui complètent le message auditif et permettent de renforcer et crédibiliser le message verbal. Dans l’œuvre de Claire Bretécher, la communication non verbale est très présente. L’expression des visages exagérée dans la vignette 6 permet de montrer l’étonnement des personnages. La posture des personnages traduit leur caractère, vulgarité par exemple pour le personnage de droite qui est avachi dans le fauteuil, le tee-shirt remonté laissant apparaître le nombril et une cigarette à la main. Le personnage assis par terre semble passif, il ne parle pas. Le silence dubitatif de la vignette 8 renvoi au scepticisme de la réaction des personnages.
La communication verbale et non verbale se complètent ici pour donner toute l’authenticité à la scène.
Malgré les moyens modernes de communications, les jeunes ont quand même du mal a communiquer,
2) a - Les différents outils technologiques mentionnés dans le dialogue des personnages sont le fax et le téléphone. b – L’efficacité du fax réside dans sa rapidité de diffusion propre aux moyens de communications électronique ainsi que son impact grâce à son support physique (contrairement aux emails, purement réels). Il n’offre cependant qu’une version en noir et blanc du support.
Le téléphone, quant à lui, est le symbole de la communication à distance entre les personnes, il permet aux gens, souvent très éloignés les uns des autres, de communiquer en temps réel. L’efficacité du téléphone est d’autant plus forte que l’évolution