Relation interpersonnelle et communication : quand deux arts de la conversation divergent. Tout homme, quel qu’il soit, est assujetti aux lois propres à sa culture. Une de ces lois les plus restrictives constitue le langage ou la conversation, car c’est celui-là même qui gouverne la communication. Les Américains et les Français, voient les relations interpersonnelles de manières différentes, tout comme leurs moyens de communications ne sont pas tout à fait en phase. La parole étant le moyen de communication qui domine, nous allons, pour notre dissertation, mettre l’accent sur l’utilisation courante du langage en opposant les particularités de la discussion américaine, douce et démocratique et celles de la discussion française, une arme véritable, souvent définie en termes se rapportant à l’escrime (riposte, feinte, finesse de l’attaque) et vice et versa, « l’art de la discussion » étant notamment synonyme d’escrime.
Français vivant aux États-Unis, les exemples où l'exaspération monte au cours d’une conversation seraient trop nombreux pour être cités ici.

Cependant, j’ai observé que les Français disent souvent des Américains qu’ils sont bavards, superficiels et sensibles à la moindre remarque. En revanche, ils admirent souvent leur amabilité et leur sociabilité y compris avec des inconnus.
Ce constat est le résultat de l’essence-même de la communication américaine.
Quand les Américains discutent avec des interlocuteurs hors du proche entourage, ils veillent à éviter les sujets qui pourraient créer une quelconque polémique, débat ou tout échange qui pourraient éveiller des sentiments trop forts. Ils aborderont donc des sujets neutres et peu personnels, comme le travail. Les États-Unis sont un pays où la notion de démocratie est si fortement encrée dans les esprits qu’elle marque aussi leurs conversations. En effet, le droit à la parole est un droit inaliénable, il est donc coutume d’attendre qu’une personne finisse de parler pour prendre la parole.
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