Culture
En France depuis les années 90 le débat sur la citoyenneté c’est intensifié et a fait entendre de nombreuses revendication telles que par exemple une meilleure représentation des femmes dans les assemblée politique et dans les exécutifs. Une meilleure représentation des minorités dites visibles, le non cumul des mandats électifs et de droit de vote des étrangers non communautaire aux élections locales. Ce débat conduit à s’interroger sur la nature de la citoyenneté et sur la nature des évolutions qu’elle traverse actuellement.
La citoyenneté est un statut, c’est le fait d’appartenir à la communauté civique c'est-à-dire à l’ensemble des hommes libres et égaux qui délibèrent sur la chose publique (ce sont les questions d’intérêt général) et qui exercent ou sont susceptibles d’exercer des fonctions de souveraineté.
Ce statut est apparu pour la 1ère fois dans l’antiquité grecque puis romaine avant de disparaitre avec la chute de l’empire romain. Il n’a été réactivé qu’avec l’époque moderne avec la constitution des états nations. La France en particulier lui a donné une importance majeure en, en faisant le ciment de la communauté nationale souveraine.
L’intensité des débats actuels sur la citoyenneté pourrait dans cette mesure manifester à la fois, l’importance de la citoyenneté pour l’identité nationale française et le caractère limité, insuffisant ou inadapté de la citoyenneté au sens classique.
Problématique : Faut-il penser que la citoyenneté à la française est dépasser ? Si c’est le cas, doit on s’attendre à un recul de plus en plus marqué de l’esprit civique ? Peut on au contraire penser qu’une nouvel forme de citoyenneté remplacerait l’ancienne avec une efficacité renouveler ?
Le modèle français de citoyenneté traverse une crise qui affecte la cohérence et la primauté de la citoyenneté au sens classique. Cependant l’idéal civique n’a pas perdu de sa force contrairement aux apparences, et donne sens au