CIVISME

1246 mots 5 pages
SOURCES www.wikipedia.fr www.ruepublique.fr INTRODUCTION
Le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont notamment sa loi. Ce terme s'applique dans le cadre d'un rapport à l'institution représentant la collectivité : il s'agit donc du respect de la « chose publique » et de l'affirmation personnelle d'une conscience politique. Le civisme implique donc la connaissance de ses droits comme de ses devoirs vis-à-vis de la société.
Apparu au cours des années 1990, l'emploi de citoyenneté au sens de civisme est contesté. En effet, la citoyenneté n'exprime que la condition de citoyen, tandis que le civisme exprime la condition du citoyen conscient de ses devoirs. « Singulièrement dépourvu de civisme, Al Capone jouissait cependant de la citoyenneté américaine » (Jean Paulhan, Les incertitudes du langage. Gallimard, 1970).
On distingue également le civisme du savoir-vivre et de la civilité, qui relèvent du respect d'autrui dans le cadre des rapports privés. Le respect dont il est question ici est celui des principes collectifs sans que cela soit forcément en contradiction avec les lois.
Nous allons voir d’abord le fondement du civisme ensuite d’essayer de théoriser le civisme comme étant une tâche difficile et enfin le civisme comme une notion de statut ambiguë . I) LE FONDEMENT DU CIVISME
Civisme et moralité pure. Il serait en effet tentant de faire du civisme une obligation de la moralité pure. Si l'on y parvenait, l'anticivisme se changerait en incivisme de la pensée, c'est-à-dire, encore que les termes jurent entre eux, en une faute purement théorique. Kant a pourtant voulu fonder un devoir de servir la société politique. On

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