Certains romans sont des miroirs tendus à la société et représentent pour cela une part de la réalité. Dans le roman L'OEuvre de Zola, les lieux y sont parfaitement décrits et existent réellement. Pour cela, Zola fait des recherches très précises avant d'écrire son livre. Dans ette oeuvre, il fait notamment une description très détaillée de Paris, de ses salons de peinture (où il fait référence à des oeuvres existantes), de ses rues, de ses maisons et appartements, et de la société parisienne qui tente toujours de s'enrichir le plus possible. Balzac fait également une description de lieux réels dans son roman Illusions Perdues où il décrit Angoulême et ses environs. Il fait également référence à Paris mais, contrairement à Zola, il ne narre pas l'art de la peinture mais celui de l'imprimerie et la différence de l'exercice de cet art à Paris et en province, à Angoulême. Il montre également des faits réels tels que les héritages et les métiers qui se transmettent de père en fils lorsque, par exemple, David hérite de l'imprimerie de son père. Balzac y exprime aussi à quel point la socité de son époque est friande d'argent, à quel point elle souhaite s'enrichir ce que reprend aussi Maupassant dans Bel Ami en démontrant que les mariages n'étaient seulement que dans le but de récupérer de l'argent et augmenter son rang social. Cependant, cette notion est à nuancée puisque, dans de nombreux autres romans réalistes ou naturalistes, les mariages n'étaient pas arrangés (dans la société populaire) comme précédemment vu dans L'OEuvre d'Emile Zola, où Claude Lantier se marrie avec Christine alors qu'elle n'a pas beaucoup d'argent. Dans un roman plutôt réaliste ou naturaliste, la représentation de la réalité est aussi exprimée par les accidents, les aléas de la vie : la mort d'un personnage par exemple, accidentelle ou de maladie etc... L'époque et le contexte historique jouent eux aussi beaucoup. De fait, la plupart des romans, si ce n'est tous, les incluent, consciemment ou