De l'esclavage des nègres
L'esprit des lois Livre XV
Problématique : Comment Montesquieu condamne-t-il l'esclavage ?
I – Montesquieu dénonce les concepts xénophobes de ceux qui refusent la qualité d'être humain aux noirs
> Le ridicule des préjugés remarques superficielles concernant le physique. Importance du lexique du corps : « pieds », « tête », « nez si écrase », « corps tout noir ».
→ Arguments basés sur des différences physiques = racisme, accentué par la phrase « ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre ».
> Justification par la religion
« On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps noir » → Tentative de faire passer un préjugé prété à Dieu pour un argument d'autorité.
> Relativisation des mœurs et coutumes.
Les noirs sont infériorisés car ils ne partagent pas les mêmes coutumes que les Européens, totalement relatives.
→ Argument non valable car lui aussi totalement subjectif
> Les Européens se ''voilent la face''.
Castration des noirs pour les priver « du rapport qu'ils ont avec nous ».
→ Conscience de la ressemblance, mais cherche à la faire disparaître.
Justification par l'histoire avec une analogie aux Égyptiens → Tentatives de justification. Les Égyptiens (qui sont les « meilleurs philosophes du monde », adjectif mélioratif) le faisaient, alors les Européens en ont parfaitement le droit.
II – La condamnation du principe de l'esclavage
> Ironie de Montesquieu
« Si... » L'auteur fait mine d'être objectif.
« Ils ont dû » L'auteur présente l'esclavage comme une évidence, il n'y avait pas moyen de faire ''autrement''.
> Schéma désastreux qui se répète.
L'extermination des peuples d'Amérique. Les Africains sont condamnés à subir le même sort, sans aucune modification du comportement des Européens. > Montesquieu gradue