De l'alphabet aux médiathèques d'aujour d'hui
Pour comprendre l’infiniment grand, il faut –dit-on comprendre l’infiniment petit ; et vice-versa….
L’atome est un composant de base de l’univers , il s‘assemble pour former des molécules . Le comprendre , c’est comprendre le cosmos et le monde dans lequel on vit.
De même, une bibliothèque est composée de livres. Un livre est fait de phrases, faites elles-mêmes de mots , eux-mêmes composés de lettres.
Car la base de notre langage écrit est bien la lettre !
Rétrospectivement, au commencement , écrire c’était dessiner.
Pour représenter un objet, on le dessinait grossièrement : c’étaient des pictogrammes.
Pour représenter une idée, on la symbolise : ce sont des idéogrammes.
Progressivement, l’écriture se simplifie, devient moins graphique et représente des sons : ce sont des phonogrammes, qui permettent de traduire par écrit le langage oral… Même simplifiées, les premières écritures ne sont pas à la portée de tous : 1 500 signes cunéiformes, 5 000 signes hiéroglyphes…ce qui exige des compétences à acquérir…L’invention des premiers alphabets remonte vers 1200 av. JC en Phénicie et représente une vraie révolution car, avec moins de 30 signes, on peut désormais tout écrire…
Mais pourquoi écrire ?
Vers 3 300 av JC, l’écriture sur tablettes en argile n’a de fin que pour la tenue de la gestion des villes au niveau d’accords et contrats administratifs ou commerciaux . A côté de ces usages, l’écriture a surtout une fonction publique. Mais avec le temps, elle sert à raconter ; c'est-à-dire à conserver la mémoire des évènements. Avant l’écriture, on ne pouvait connaître le passé que par sources indirectes comme ,par exemple, l’archéologie. Or, cette écriture qui permet de conserver la trace des évènements de la vie de l’homme, marque le début de l’Histoire.
C’est à Alexandrie que nait la 1ère bibliothèque