Les raisons d'agir
◾Le taux de chômage des jeunes représente plus du double de celui des adultes: 23,3 % contre 9,3 % au quatrième trimestre 2012.
◾Les chances qu'un jeune sans emploi trouve un emploi sont faibles: seuls 29,7 % des jeunes de 15 à 24 au chômage en 2010 ont trouvé du travail en 2011.
◾Lorsque les jeunes travaillent, leur emploi est souvent moins stable: en 2012, 42 % des jeunes salariés travaillaient dans le cadre d'un contrat temporaire (soit quatre fois plus que les adultes) et 32 % travaillaient à temps partiel (soit près de deux fois plus que les adultes).
◾Les jeunes ayant abandonné prématurément leurs études ou leur formation constituent un groupe à risque: 55,5 % d'entre eux sont au chômage, et parmi ceux-ci 70 % souhaitent travailler.
◾La résignation est un problème croissant: 12,6 % des jeunes inactifs souhaitaient travailler mais ne cherchaient pas d'emploi au troisième trimestre 2012.
◾En 2011, 12,9 % des jeunes étaient sans emploi et ne suivaient ni études, ni formation.
◾D’importantes inadéquations des compétences existent sur le marché de l’emploi en Europe.
◾Malgré la crise, plus de deux millions d'emplois sont vacants dans l'Union européenne.

La garantie pour la jeunesse vise à faire en sorte que les États membres proposent à tous les jeunes, jusqu'à l'âge de 25 ans, un emploi, une formation continue, un apprentissage ou un stage de qualité dans les quatre mois suivant leur sortie de l’enseignement officiel ou la perte de leur emploi. Ce dispositif figure parmi les réformes structurelles les plus importantes et les plus urgentes que les États membres doivent mener à bien pour enrayer le chômage des jeunes et faciliter leur passage du système éducatif au monde du travail.

Il obéit à une logique très simple: veiller à ce que les jeunes soient activement aidés par les services publics de l'emploi, soit à trouver un emploi adapté à leur éducation, à leurs compétences et à leur expérience, soit à acquérir l'éducation, les