Dededed
Volume 18 - Septembre 2008 - Numéro 5
Progrès en
Urologie
Journal de l’Association Française d’Urologie, de l’Association des Urologues du Québec, et de la Société Belge d’Urologie
ISSN 1761- 676X
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RECOMMANDATIONS 2010 EN ONCO-UROLOGIE
Recommandations en Onco-Urologie 2010 : Tumeurs germinales du testicule
X. Durand*, J. Rigaud, C. Avances, P. Camparo, S. Culine, F. Iborra1, N. Mottet1, P. Sèbe, M. Soulié et les membres du CCAFU
1Membres
experts du CCAFU
Introduction
Le cancer du testicule est rare, mais avec une prise en charge adaptée, le taux de survie spécifique à 5 ans de cette maladie est supérieur à 90 %, tous stades confondus [1,2]. Dans ces recommandations, ne seront traitées que les tumeurs germinales testiculaires (TGT) comprenant les tumeurs germinales séminomateuses (TGS) et les tumeurs germinales non-séminomateuses (TGNS) qui restent les plus fréquentes (95 % des cas).
. . . .
Syndrome de Klinefelter. Antécédent familial de cancer du testicule de premier degré (frère, père). Présence controlatérale d’une tumeur testiculaire ou de Néoplasie Germinale Intra-Testiculaire (NGIT). Infertilité.
Diagnostic initial
Clinique
Classiquement, il s’agit d’une masse scrotale indolore découverte par palpation ou découverte fortuite échographique (Niveau de preuve 3). Vingt à 27 % des patients présentent une douleur scrotale. Un traumatisme scrotal est parfois révélateur, la tumeur mime parfois une orchite (10 %). Une douleur lombaire ou du flanc est présente dans 11 % des cas. Une gynécomastie est associée dans 7 % des cas, orientant vers une TGNS (Niveau de preuve 3). L’examen général est requis à la recherche d’un syndrome de masse abdominale ou d’un ganglion supra-claviculaire gauche de Troisier.
Épidémiologie du cancer du testicule
Dans le monde, l’incidence varie entre 0,2 et 9,2 cas/100 000/an. L’incidence est en forte croissance ces 25 dernières années. En France,