Delacroix et la liberté guidant le peuple
Eugène Delacroix, né à Charenton-Saint-Maurice le 26 avril 1798, est un peintre français. Sa passion pour la peinture s’est manifestée dès son plus jeune âge. Il fit ses étude au lycée Louis-le-Grand, durant cette période, il montra un intérêt particulier pour l’art et la musique. La musique l’intéress- ait le plus, c’est seulement sa passion pour la peinture qui se manifesta peu après qui le fit pencher sur une autre face de l’art. A 17 ans, alors qu’ il étudiait la musique, il voulut acquérir quelques notion de peinture, c’est grâce à son oncle Henri Riesener qu’il se présenta à Guérin ( un peintre ).
L’expérience fut peu enrichissante malgré une toile qui montrait déjà un certain intérêt. Mais malgré tout, Guérin l’envoya en 1822 au salon Dante et
Virgile où il obtenu un certain succès, entre admiration et critique. Les deux tendances l’aidaient à évoluer ainsi dans son style. Il obtient la dernière place du concours du prix de Rome; ce qui ne l’aida pas à sortir de la défiance générale. «Le Massacre de Scio» accentue ce phénomène de critique. Les uns le trou-ve fantastique, d’autres le trouve affreux. En 1828, avec la «Sardanapale» qui est exposé, Delacroix obtient le titre de «pierre de scandale des expo-sitions» (M. Vilet), «la Sanapale est une erreur de peintre» (Délucluze). Pourtant, durant la même année, il est chargé de plusieurs commandes offi-cielles, quelques peintures religieuses et quelques portraits. En 1831, «la Liberté guidant le peuple» est exposé au Salon. son succès lui vaudra d’être décoré. Il démarre alors une série de tableaux de combats, des toiles his-torique, il est traité comme de «Rubens manqué». En 1832, il quitte Paris et va voyager, il traverse le Maroc, va en Espagne. Il réalisera alors plusi- eurs peintures durant ces voyage comme «Les Femmes d’Alger dans leurs appartement». Il enchaîne les chefs d’oeuvres dans les années qui suivent alors que l’Institut le destitue de ses fonctions.