Dans touts les pays concordataire l’Église Catholique joue un rôle important dans l’évolution de leur situation politique .La crise haïtienne de 1990, l’Épiscopat haïtien s’était engagé en toute profondeur. Pourquoi aujourd’hui les chemins ne mèneront plus à Rome? Dans les grandes décisions qui engagent la nation l’Épiscopat a du faire primer l’orgueil et la rancune en lieu place de l’amour, l’oublie et l’amour. Le Président à l’époque était le R. Jn Bertrand Aristide. L’Archevêque de Port au Prince à l’époque Il était était son Excellence Mgr Ligondé. Il était très critique envers son ancien clerc. Père Aristide, par sa candidature soulevait déjà des contrecœurs au sein de l’Épiscopat.

Les déclarations faites par l’Archevêque et l’accréditation du Nonce Apostolique à l’époque sous le gouvernement de De Facto justifient le support de l’Église locale et la Nonciature dans le coup d’état d’Aristide. Pourtant Le St Siege avait une position contraire. On constate un revirement de la hiérarchie catholique par rapport à ce processus de démocratique. Pourquoi? La raison est simple le Collège ne voulait pas d’un prêtre candidat aux élections présidentielles comme chambardement d’une classe de politique traditionnelle. Effectivement le 6 janvier 1991 dans la nuit le coup d’état a été lieu. Incendie de la cathédrale de Port au Prince, tentative de lynchage de l’Archevêque et le saccage de la Nonciature voila les conséquences de l’égoïsme personnel des hommes d’Église.

Pendant trois ans le pays subissait un embargo politique. Étant donné l’Église catholique était dans ce coup, la hiérarchie de l’Église ne l’avait pas condamnée. Les évêques avaient une façon rudente et irénique de voir les choses. Pour cette fois ce comportement était sans fard et sans la moindre hésitation pourtant la presse internationale et mondiale avait une lecture contraire à celle de l’Église. Seul Mgr Romèlus avait une position .logique et patriotique sur la crise de l’époque.