Des frontières à franchir
TRAVAIL NOTÉ #1
DES FRONTIÈRES À FRANCHIR
Que pensez-vous de la façon dont USMed s’acquitte de ses devoirs en matière d’éthique et de responsabilité sociale?
Lorsqu’on parle d’éthique, on parle de «comportements qui obéissent aux règles de conduite permises ou défendues dans une société[1]». Ainsi la définition de l’éthique n’est pas universelle; plusieurs différents points de vue peuvent influencer la perception d’un comportement à savoir s’il est éthique ou non. Selon moi, on pourrais caractériser la conscience éthique d’ USMed d’amorale, c’est-à-dire que l’entreprise a «omit de considérer les enjeux éthiques que soulèvent ses décisions ou son comportement[2]». Je crois que cette organisation habituée à faire affaire avec la culture américaine ne s’est pas donné la peine de se questionner sur les différences culturelles entre les Américains et les Mexicains. Puisque le bureau du Mexique est situé face à San Diego de l’autre côté de la frontière, je crois que les gestionnaires ont cru qu’il n’y aurait aucune différence entre les Mexicains et les Américains et que l’adaptation serait facile. Dans le texte «Des frontières à franchir» il est même spécifié que les collègues anglo-saxons d’Angélica ne savaient que très vaguement ce qui se déroulait à Tijuana et ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine ni de s’en approcher. L’organisation américaine USMed agit d’un point de vu clairement individualiste. Ce point de vue est «défendable lorsqu’il sert les intérêts à long terme de l’individu car il agit de manière répréhensible à court terme[3]», exactement comme le fait USMed en congédiant tous ceux qui commettent des erreurs sans laisser de seconde chance. Mais est-ce la bonne manière de faire les choses? C’est une question qui reste sans réponse absolue puisqu’il y a plusieurs façons d’aborder cette situation.
En ce qui concerne la responsabilité sociale que l’on décrit comme étant