Des idées pour entreprendre
Supplément gratuit au numéro 20.355 l Ne peut être vendu séparément
MARDI 3 FÉVRIER 2009 www.lesechos.fr ÉDITORIAL
DE LA HIGH-TECH À L’ÉCONOMIE SOLIDAIRE
Les bonnes nouvelles se fabriquent
A
Tous droits réservés − Les Echos − 2009
nnoncer de mauvaises nouvelles est hélas le lot quotidien des journaux économiques ces jours-ci. Même lorsqu’on est conscient qu’elles contribuent à entretenir la morosité, il est difficile d’y échapper. Mais qu’est-ce qu’une bonne nouvelle en ces temps de récession ? Ce peut être évidemment le résultat d’une entreprise moins mauvais que prévu, maintenu, voire augmenté. Les meilleures nouvelles sont cependant les promesses de richesses à venir. C’est un investissement confirmé. C’est, encore mieux, le développement d’une technologie ou d’un service inédit et/ou une entreprise qui se crée. Donner l’occasion aux futurs entrepreneurs de se renseigner et peut-être de boucler leur projet comme le fait le « Salon des entrepreneurs », simplifier leur démarche (le statut de l’autoentrepreneur va très loin dans ce sens) et la soutenir comme le fait l’Etat, peut paraître incongru dans une période de fort pessimisme. Qui a envie de se lancer dans une pareille ambiance ? Ce n’est pourtant pas le plus mauvais moment. Rares sont les commentaires d’économistes dans « Les Echos » ou ailleurs qui n’arrivent pas à la conclusion que la meilleure relance n’est ni monétaire, ni budgétaire. La meilleure relance est celle qui favorise le développement de nouvelles technologies ou de nouveaux produits, les gains de productivité et de compétitivité du pays et, au bout du compte, l’emploi et la prospérité des Français. C’est pourquoi ce premier supplément « entrepreneurs » des « Echos » met l’accent sur l’innovation. L’innovation au sens large. On peut devenir un intermédiaire innovant s’il ne s’agit pas seulement de rallonger la chaîne des intervenants et l’addition des coûts. Investir à contre-conjoncture