Descartes insiste sur la distinction entre ce qu’il appelle « corps » et ce qu’il considère « âme ». D’abord, les corps sont définies comme des machines qui n’ont pas de vie et donc pas d’âme. « Par le corps, j’entends tous ce qui peut être terminé par quelque figure ; qui peut être compris en quelque lieu, et remplir un espace en telle sorte que tout autre corps en soit exclu ». (Descartes p.75) Enfin, tout est un corps, tout ce qui est une partie de matière, même la nature. Descartes ne doute aucunement de la définition du corps. « Je ne doutais nullement de sa nature » (p.75) Donc, puisque les mathématiques pour Descartes sont les seules connaissances fiables et qu’il ne doute pas de sa clarté et de sa distinction et que les corps ne sont que de la matière, dont il ne doute pas, alors le monde n’est rien d’autre que de la matière qui est soumise par des lois mathématiques; et c’est pourquoi les corps se laisse connaître par les mathématiques.
Puisque les corps ne sont que de la matière et qu’une matière n’est rien d’autre qu’une machine qui, nous pouvons en conclure, sont donc des mouvements sans pensés, mais ces mouvements doivent provenir d’une force extérieur. Une force qui a la capacité de penser à exécuter ce mouvement avec ce corps pour qu’il soit accompli adéquatement. Or, ces corps n’ont pas la capacité de commettre un mouvement par eu même, car comme je l’ai précisé auparavant ils ne sont que des mouvements sans penser. «…mais par quelque chose d’étranger duquel il soit touché et dont il reçoive l’impression. Car d’avoir en soi la puissance de se mouvoir de sentir et de penser, je ne croyais aucunement que l’on dû attribuer ces avantages à la nature corporelle » (Descartes. P.77) Cependant, contrairement au corps l’âme accompli les actions de ce nourrir, marcher, sentir et surtout penser. Donc, la force qui a la capacité de penser est l’âme et c’est pourquoi Descartes souligne que l’âme à la « puissance de se mouvoir ».

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