descriptif de la vida
Cindy LAURENCIA et Elina JAHIEL – Lycée Français de Tamatave, MADAGASCAR- 2013 Tondro tokana tsy mahazo hao - Un doigt ne peut attraper un pou.
Ce proverbe malgache illustre en effet la cause que nous allons traiter. Considérant, comme le formule le début du Préambule de la déclaration universelle des droits de l’homme, toute personne a droit au confort ainsi qu’à l’éducation ; aussi nous avons choisi de défendre la cause des enfants abandonnés dans les rues des villes de Madagascar, car malgré les conditions chaotiques dans lesquelles baigne le pays, nous estimons que ces enfants ont le droit à un niveau de vie convenable et un avenir plus serein.
Pour comprendre un tel dénuement, nous devons d’abord rappeler la situation de Madagascar.
Vous n’ignorez pas que Madagascar, cette grande île avec une superficie d’environ 587 000 km² est classée parmi les pays les plus pauvres du monde par l’ONU. Le pays a un PIB par an et par habitant de 300 euros, en 2013, son taux de pauvreté se chiffre à 86 % avec 4millions de nouveaux pauvres chaque année et dispose d’un taux d’alphabétisation ne dépassant pas les 65%. Les revenus salariaux y sont très bas et le « SMIC » est à 30 euros. Le développement du pays a pris un retard considérable en raison d’une longue instabilité politique ; l’Etat manque à ses devoirs de protection et de développement depuis l’acquisition de l’indépendance en 1960. À tout cela viennent s’ajouter les imprévus climatiques favorisant les catastrophes naturelles comme les cyclones, les inondations, la sécheresse et les invasions acridiennes, qui sont à chaque fois accompagnées de graves conséquences sanitaires. D’après les experts, si 0,3% de la population malgache portait le VIH/SIDA en 2008, 1% de la population le porte actuellement, de plus seulement 20% de la population ont accès à l’eau potable. La scolarité, de son côté, n’arrive pas non plus progresser puisque 60% des enfants malgaches qui devraient