Devoir 2
Plan détaillé :
Époque : début du 19e siècle
Courant littéraire: romantisme
Genre ET forme littéraires: genre poétique, élégie (longue plainte amoureuse)
Auteur: Alphonse de Lamartine
Titre de l’œuvre: Méditations poétiques (recueil de 24 poèmes)
Titre de l’extrait: « Le lac » (10e du recueil)
Date de publication: 1820
Sujet posé : Sujet posé : Démontrez que Lamartine, dans son poème Le lac, dénonce la puissance du temps et demande à la nature de contrer ses effets dévastateurs. (700 mots)
Sujet divisé :
L’attitude du poète face au temps
L’attente du poète envers la nature
DÉVELOPPEMENT
I. LE POÈTE BLÂME LA PUISSANCE DU TEMPS
A. Le poète s’adresse au temps Apostrophes + vocabulaire péjoratif + accumulation d’interjections
a) « Ô temps » (v. 23)
b) « Temps jaloux » (v. 39), « Éternité, néant, passé, sombres abîmes » (v. 47)
c) « Hé quoi ! » (v. 43) « Quoi ! » (v. 44)
Traduit l’indignation du poète à l’égard du temps, destinataire
.
. Il condamne sa toute-puissance
1. Participes passés + adverbes
a) « toujours poussés » (v. 3), « emportés sans retour » (v. 4), « en vain » (v. 31), « passés pour jamais » (v. 44),
« tout entiers perdus » (v. 44)
Met en évidence la soumission de l’homme au temps
2. Répétition de la forme interro-négative
a) « ne pourrons-nous jamais […] jeter l’ancre un seul jour ? » (v. 5-6), « n’en pourrons-nous au moins fixer la trace ? » (v. 43)
Traduit son désespoir devant ce constat d’impuissance
: L’homme subit le joug impitoyable du temps. constate ses effets néfastes
1. Métaphore filée + allongement du vers dû aux fréquents enjambements
a) « nouveaux rivages » (v. 3), « emportés sans retour » (v. 4), « l’océan des âges » (v. 5), « Coulez, coulez »
(v. 28)
b) toutes les strophes où l’on entend la voix du poète, évident dès les premières strophes
Analogie avec l’eau dévoile la nature fuyante du temps
2. Vaste champ lexical