Question 1 :

Le texte A est un extrait du chapitre 3 d’un conte philosophique qui a pour titre « Candide ».La situation d’énonciation est un narrateur (en l’occurrence Voltaire) qui est un philosophe et qui donc n’appartient pas a l’univers de l’histoire et qui raconte d’un point de vue externe l’histoire.

Le texte B est une lettre ouverte de Boris Vian à Monsieur Paul Faber qui est un conseillé municipal en 1955. C’est une littérature d’idée et je pense que c’est une préface. La situation d’énonciation est que l’auteur de la lettre justifie la chanson « Le déserteur » qu’il a écrit dans une période ou il y a eu beaucoup de guerre et il pense qu’elles font plus de mal que de bien et qu’il ne veut donc pas aller se battre.

Question 2 :

Dans le texte A Voltaire présente la guerre sous différents aspects. Tout d’abords l’aspect esthétique de la guerre car on remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals.

Apres il justifie la guerre car le massacre est moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement.

Et enfin le narrateur tient une véritable comptabilité des tués, et énumère les chiffres et le total final sans manifester aucune émotion: comme si l'importance des chiffres traduit à elle seule l'opinion de l'auteur et valoriser la guerre . De même, il fait des approximations avec désinvolture: « à peu près ». « le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes »: déshumanise les morts en les considérant dans un ensemble uniforme.

Dans le texte B Boris Vian met en exergue le fait que les guerres menées ont fait beaucoup plus de mal que de bien. Il dit que des jeunes meurent pour rien en faisant la guerre qui étaient