« L’homme naît perfectible, l’animal naît parfait » dit Louis De Bonald. En effet, l’animal est un être plein, c’est-à-dire qu’il coïncide avec lui-même. Il est équipé d’un instinct comportemental propre à son espèce et fixe, et il a une certitude instinctive et infaillible. Donc l’animal ne commettra aucune faute ou aucune erreur. Contrairement à l’animal, l’homme est un être qui caractérisé par le vide. Comme le dit Philonenko « l’homme est exil » et pour combler cet exil, il va contracter des habitudes qui vont remplacer l’absence d’instinct comportemental. Mais l’homme peut aussi se faire des illusions. L’illusion (« illudere » en latin) veut dire « se jouer de », on a donc le concept de tromperie qui apparaît. Elle consiste à confondre la réalité avec les rêves et transforme le réel à partir d’une interprétation fausse. Il est donc judicieux de nous demander s’il faut préférer l’illusion heureuse ou la réalité souvent triste et cruelle.

Nous pouvons penser qu’il est préférable pour l’homme de se faire des illusions qui lui permettrait d’affronter la vie, puisque l’illusion a un certain pouvoir. En effet, l’illusion nous réconforte, elle est protectrice puisqu’elle nous cache une certaine part de réalité, réalité qui peut souvent être cruelle est difficile à accepter. C’est dans nos propres intérêt que l’illusion se crée pour pouvoir permettre à l’homme de se voiler certaines réalité qui peuvent être dur à accepter. L’illusion permet de croire à ce que nous avons envie de croire, ce qui est basé sur une interprétation de signes qui n’existent pas dans la réalité mais qui va justement se confondre avec le réel. L’illusion sera donc fausse. Alors se plonger dans l’illusion serait-il le meilleur moyen pour justement se cacher de cette réalité, malgré que nous sachons la plupart du temps que cet acte d’illusion qui se produit en nous est faux. L’illusion est un moyen pour l’homme de combler le vide qui l’occupe. Nous pouvons imaginer que sans la moindre