Devoir type bac-la mort de l'héroïne
Dans ce corpus de cinq documents, qui s'étend sur près d'un siècle -de Manon Lescaut,, écrit en 1733 par l'Abbé Prévost, à l'œuvre de Tolstoï, Anna Karénine, parut en 1878- les auteurs ont tous choisis la mort de leur héroïne pour terminer leur récit. Cependant, certains d'entre eux ont donné une fin plutôt positive et emplie d'espoir à leur protagoniste, tandis que d'autres les ont plongées dans l'enfer d'une mort amère et solitaire, sans espoir de rédemption.
Tout d'abord, bien que la mort de l'héroïne soit toujours triste et déchirante pour ceux qui les aime, certaines d'entre elles ont la chance de mourir en paix avec elles-mêmes. En effet, dans Manon Lescaut, le chevalier Des Grieux est tellement dévasté par la mort de sa bien-aimée qu'il peine à décrire la scène finale du récit et à exprimer ses émotions, comme en témoigne la retenue et la sobriété de la prose: "Pardonnez-moi si j'achève avec peine un récit qui me tue; je vous raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple"(l.17-18), "N'exigez pas de moi que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses dernières expressions" (l.31-32). Cependant, il est clair que l'amour que se portaient Manon et son amant était fort et indéfectible, même devant la mort, comme le montre les attentions qu'ils avaient l'un pour l'autre: "Je me dépouillais de tous mes habits pour lui faire trouver la terre moins dure en les étendant sous elle" (l.40-41) " Son premier soin fut de changer le linge de ma blessure" (l.3). Manon meurt donc dans les bras de l'homme qu'elle aime, le comblant de mots d'amour jusqu'au bout, lui apportant ainsi la certitude qu'il n'ont