DF1 Etude de situation professionnelle – Note de réflexion

Actuellement j’effectue mon stage de monitrice éducatrice en 1° année de formation au sein d’une association départementale de prévention spécialisée, qui régit de la Loi 19011 et qui est financée par l’ASE2. Elle regroupe plusieurs services d’intervention : un pôle innovation, un pôle logement, un pôle médiation et celui dans lequel j’interviens, le pôle prévention. L’équipe éducative de ce service qui applique la politique de l’aller-vers3 a pour objectif de présenter notre mission en expliquant notre rôle à des jeunes en voie de marginalisation, afin de les éduquer à la civilité à bord de la ligne ferroviaire d’Aix/Marseille et ses haltes. Ces présences sociales concernent majoritairement un public jeune âgé de 11 à 21 ans, usagers récurrents de la ligne.
Lorsque la discussion s’établit avec eux, nous essayons de les informer de notre fonction et de la raison de notre présence sociale à bord du train. A partir de cette situation, les jeunes ont tendance à venir d’eux même vers nous lorsqu’ils nous reconnaissent dans le train, il nous suffit d’être à l’écoute, c’est là que se forme une relation de confiance, pour leur permettre d’aborder, pour ceux qui en ressentent le besoin, des sujets plus personnels tels que la famille, le travail ou la dépendance, ainsi se crée un lien socio-éducatif. Nous pouvons donc leur proposer un accompagnement, afin de les orienter vers des structures adaptées à leurs besoins tels que la santé, l’hébergement... C’est un concept de prévention spécialisée qui fonctionne avec la libre-adhésion selon l’arrêté du 4 juillet 19724.
De plus, chaque jeudi, une présence sociale est assurée par un binôme d’éducateurs au sein de la gare St Charles, dans des locaux prévus pour accueillir et orienter des personnes dans le besoin. J’ai donc pu participer à l’une de ces présences sociales dès ma première semaine de stage, accompagnée de mon éducatrice référente, où j’ai rencontré une