Diderot article
1er paragraphe Lignes 1 à 8
Ligne 1 à 5 :La notion d’autorité n’appartient pas à la nature, ton très affirmatif voir péremptoire du texte : " aucun homme ", " chaque homme a le droit "Ligne 2, " toute autre autorité " Ligne 5. La répétition du mot droit Lignes 1 et 2 souligne l’idée que l’autorité n’est pas naturelle. Il y a une marque de concession dans cette affirmation " si la nature (...) paternelle " Lignes 1,2 et 3. Cependant cette autorité a des limites : " mais " Ligne 4, " bornes " Ligne 5, " elle finirait aussitôt que " Ligne 5. L’emploi de " quelques " Ligne 3 minimise l’importance de cette autorité : Diderot pense en effet que l’autorité naturelle n’existe pas.
Ligne 5 à 8 : Il est question de l’autorité non naturelle qui est de deux sortes :
la violence et la force
le consentement du peuple
Le ton est toujours péremptoire avec le subjonctif à valeur d’ordre : " qu’on examine bien " Ligne 5 " toujours ".
2éme paragraphe : Lignes 9 à 14
L’autorité par la violence : champ de la violence " violence ", " force ", " les plus forts ". Mise en évidence d’un rapport de force entre l’individu qui domine tous les autres et ceux qui sont dominés : " celui qui " s’oppose à " ceux qui ", " ces divers ", " ils "
Pour Diderot cette autorité est contestable : " usurpation " Ligne 9, " joug " (poids) Ligne 11, " n’est qu’une.. et ne dure autant que " pouvoir arbitraire, illégitime qui renvoit au mot " tyran " Ligne 16. Cette autorité a des limites qui découlent de sa nature même, c'est à dire de la force Ligne 10 à 13. Le rapport de force peut s’inverser. Diderot évoque une situation de renversement politique.
3ème paragraphe : Ligne 14 à 16
Ces lignes servent de transition : termes qui renvoient à l’autorité par la violence : " violence " Ligne 14, " ceux qu’on a soumis " Ligne 15, " tyrans " Ligne 16 ; termes qui renvoient à l’autorité par consentement : " change de nature " Ligne 14, " consentement exprès " Ligne