Diderot Ruine et paysage salon de 1767
Introduction :
Après le salon de 1765, mot d’ordre dans les arts en France = retour à l’antique.
Au salon de 1767, la peinture d’histoire occupe une place importante.
Salon de 1767 :
Le salon de 1767 adressé à mon ami Mr Grimm :
• Constat de l’Ø de d’innovation dans les salons : « Tout s’épuise ». Utilisation de l’ironie quand il dit que pour avoir du nouveau il faudrait faire un voyage en Italie et étudier les grands.
• Remise en question de l’utilité de son travail : « vous liriez ma description et vous auriez ce croquis sous les yeux ; il m’épargnerait beaucoup de mots et vous entendriez davantage ».
• Lucidité économique : l’investissement dans un tableau ne dérange pas les héritiers car ils savent que une fois l’artiste mort et leur parent aussi, ils pourront le revendre à prix d’or.
• Cependant, il prend la défense du Salon et voudrait même qu’on oblige tous les artistes à y envoyer des œuvres car il pense que les œuvres peintes pour la nation valent bcp plus que celle peintes pour des particuliers (d’autant plus qu’il accuse les riches commanditaires privés amateurs de réduire les grands artistes en esclavage et ce sont ainsi les artistes médiocres qui réussissent dans les œuvres publiques…)
• Dialectique grand-petit : « Ce luxe qui dégrade qui les grands talents, en les assujettissant à de petits ouvrages, et les grands sujets en les réduisant à la bambochade ».
• Reprise de schèmes philosophiques : l’analogie de la ligne de Platon à travers le portrait de la femme la plus belle qu’on connaît pour représenter la beauté : « vous n’auriez été qu’au 3ème rang puisque entre la vérité et votre ouvrage, il y aurait eu, la vérité ; ou le prototype, son fantôme subsistant qui vous sert de modèle , et la copie que vous faites de cette ombre mal terminée, de ce fantôme ».
Par ailleurs, toute la forme de ce passage = empruntée à Platon (un dialogue même si Diderot rapporte les paroles de son interlocuteur).
• Ø de modèle 1er,