Diderot supplement

949 mots 4 pages
Le supplément

I. Les méfaits de la civilisation : • Destruction et immoralité des colons : Diderot qualifie les hommes civilisés de " méchants " (l.8). Il utilise un champ lexical fort pour souligner cette cruauté avec des verbes comme " enchaîner ", " égorger ", " assujettir ", " se haïr ", " asservir "… Ce champ lexical renforce l'attitude des Européens envers les Tahitiens et Diderot développe le champ lexical de la violence : " funeste avenir ", " fureurs inconnues ", " folles ", " féroces ", " esclaves " et " teintes de sang ". Les mots sont appuyés grâce à des énumérations et répétitions (l.20). L'auteur utilise également le passé composé qui renforce le caractère nocif des Européens et s'accompagne d'un processus de cause à effet " tu as tenté d'effacer ". Grâce aux champs lexicaux de la violence et de la guerre, Diderot dresse ainsi un portrait réaliste du comportement des Européens face aux Tahitiens.

• Intrusion de la notion de propriété : L'injustice et l'immoralité dont font preuve les Européens sont marquées ici par l'intrusion de la notion de possession (l.29). De plus, les Européens font preuve de mépris " sommes-nous digne de mépris " (l.18). On a aussi l'émergence de besoins nouveaux : des besoins factices qui créent une hiérarchie, une jalousie. Cette injustice se traduit par l'application de la loi du plus fort dès l'arrivée des occidentaux " ce pays est à nous " (l.25). Le vieillard s'indigne d'un tel comportement de la part des occidentaux (" ce pays est à toi ? Et pourquoi ? ") et s'exprime grâce à un renversement de situation hypothétique qui montre l'illégitimité de cette situation. Cette loi du plus fort est ainsi en totale opposition à la loi naturelle défendue par l'auteur dans la seconde partie du discours. Diderot nous montre que le pouvoir et la propriété entraînent l'injustice et la jalousie : " je ne sais quelle… " (l.19), par cette phrase il met en avant la haine entre les membres de la société

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