"Digression sur l etranger" simmel note de lecture critique
NOTE DE LECTURE CRITIQUE :
Simmel G., (1979) [1908], « Digression sur l’étranger », in Grafmeyer Y. & Joseph I, L’École de Chicago, naissance de l'écologie urbaine, Paris : Ed. Du Champ urbain, p.53-77.
En 1908, Simmel écrit « digression sur l’étranger ». C’est par sa force de détermination que Simmel se fait une place au sein des sociologues. En effet Simmel g, issu d’une famille de sept enfants, nait en 1858 en Allemagne, de famille juive convertie au protestantisme, il poursuit ses études où il enseignera la philosophie en 1914. Patriote, Simmel est hostile au règne de l’empereur Guillaume II. Le climat de guerre et un environnement détruit (matériels, culturels…) permettent à l’auteur, une observation spécifique de la société et de l’environnement. C’est en écrivant sa pensée que Simmel se fait connaitre auprès des sociologues. En effet, soutenu par max weber, sa théorie vient s’opposer à celle de Durkheim. Pour Simmel, la société est le produit des interactions humaines qui produisent et utilisent des « formes » en nombre restreint mais qui gardent des similitudes ; ce qui n’est pas du gout de Durkheim qui cherche à déterminer des lois empiriques et universelles. C’est d’ailleurs dans l’ouvrage « le relativisme philosophique chez Georg Simmel « (Alcan ,1914) que Boulgé et Durkheim lui consacre leur premier article. Au sein des sociologues, l’auteur est considéré plus philosophe que sociologue. C’est aux états unis qu’il trouvera du soutien, les américains s’intéresse à sa sociologie il devient une figure importante pour l’école de Chicago. Pourtant il semble important d’étudier la pensée de Simmel dans « digression à l’étranger », la notion d « étranger » et de relation avec celui-ci se trouve en effet au centre des discussions encore d’actualité. A travers cet ouvrage « soziologie » plus particulièrement