Dimanche après-midi
Dans « Dimanche après-midi », pour parler de ses sentiments, l’auteure utilise un langage plein de douceur et de chaleur. Il paraît indéniable que la sensation de bien-être qui peut, en partie, décrire le romantisme est présente. Elle se retrouve dans des expressions telles que : « […] pelote de laine. » ou encore « […] pour goûter la brise […] ». L’aspect de romance prend toute sa forme grâce à la description de l’amour, très personnelle, de madame Goyette. Les images se distinguent facilement en raison de la combinaison d’idées, de souvenirs et de sensations que l’auteure associe à la passion amoureuse. Ainsi, le romantisme dans : « […] le ciel revient d’Orient, […] », indique une conception de la vie digne d’un roman, faisant de l’individu un héros sensible. De plus, l’auteure porte son attention sur le dépaysement spatial (goût pour l’exotisme) et temporel (goût pour l’histoire). Madame Goyette fait d’ailleurs référence à un «menuet», danse de bal célèbre et alliée romantique de la cour de Louis XIV, pour bien appuyer un dépaysement temporel. Par conséquent, des citations comme « La chaleur scelle l’immobilité. » et « Ils se boivent. », démontrent que le sentiment humain est ressenti de façon redoublée, comme on le voit souvent dans le romantisme. Ainsi, la nouvelliste glisse l’amour romantique à deux pas de tendres moments vécus en toute tranquillité.
À première vue, la forme de l’écriture de Catherine Goyette illustre un respect absolu, qui s'impose par des images personnelles à forte notion sacrée. Depuis des générations, le blanc est lié au mariage, à la pureté, à la virginité et, parallèlement, à la perfection