Discours de la méthode partie iii descarte
Souhaitant découvrir le fondement ou point de départ d'une philosophie et d'une science certaines, soit une première certitude, à partir de laquelle sa raison pourra s'exercer avec méthode, Descartes entreprend donc de rejeter toutes les opinions et connaissances qu'il avait jusqu'alors tenues pour vraies.
Toutefois, parce qu'il conçoit mal de douter de tout dans ses actions comme dans sa pensée, il élabore une morale " par provision ". Comme son nom l'indique, cette morale doit permettre à Descartes de continuer de vivre en attendant d'être en possession d'une première certitude ; elle ne vaut comme telle que provisoirement, et non pas absolument ; efficace dans l'ordre de l'action pratique, elle ne présente encore aucune justification rationnelle.
Le sens commun inspire donc à Descartes les trois maximes qui la composent : la première consiste à " obéir aux lois et aux coutumes de (s)on pays " ( soit à suivre les avis les plus modérés), la seconde est celle de la résolution dans l'action, la troisième prescrit de changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde.
Pendant le temps qu'il lui faudra, Descartes se donne des bases pour travailler: I/ obéir aux lois du pays, respecter sa religion choix de la modération 2/ Être le plus ferme et le plus résolu dans ses actions (ne pas suivre les opinions douteuses) tout en n'étant surtout pas sceptique (il faut donc s'attacher à l'opinion la plus probable à défaut de celle qui est vraie pour éviter le statu quo) Y Puisque rien n'est en notre pouvoir si ce ne sont nos pensées, ne rien vouloir de plus que ce qui est possible, afin de ne pas en éprouver le manque (tendance stoïcienne) Il passe en revue les différentes occupations des hommes afin de faire le choix de la meilleure, qui est celle de cultiver sa raison comme il était justement en train de le faire. Il entreprend de se défaire de toutes ses croyances en voyageant. La destruction