Victor Hugo (1802-1885) était un écrivain, poète et dramaturge célèbre du XIXème siècle. Il suivait le mouvent du romantisme et il a connu un très grand succès avec notamment Notre-Dame de Paris, Les Misérables mais aussi les Contemplations.
Très engagé politiquement, il a été maire du 8ème arrondissement parisien puis député. C'est au cours de ce dernier statut qu'il rédigera le « Discours à l'Assemblée ».
Nous allons nous intéresser à la manière dont Victor Hugo utilise les procédés d'élocution pour établir un bilan de la misère.
Tout d'abord nous analyserons les procédés d'élocution puis nous verrons comment Hugo constate la misère.

Pour rendre son texte attrayant et convaincre l'assemblée, qui doit rester captivée tout au long de son discours, Victor Hugo a eu recours à des procédés d'élocutions. Ils s'avèrent importants puisque sans ces mécanismes, l'auteur ne pourrait faire passer le message qui entraîne son désarroi. Ainsi Hugo a utilisé beaucoup d'exclamations : « Hé mon dieu » ; « Ah! Vous niez ! », cela lui permet de rendre son texte vivant, il interloque les lecteurs et les oblige à avoir une réaction fasse à ses dires. Sans l'exclamation, l'auteur ne peut convaincre ses lecteurs. Il est donc important d'installer des dynamiques dans le texte qui pousseront les destinataires à se poser des questions. De plus, en utilisant une anaphore avec ''Figurez-vous'' : « Figurez-vous ces caves » ; « Figurez-vous ces cours » Victor Hugo montre qu'il s'adresse directement au lecteur. La deuxième personne désigne clairement une personne, on peut même dire qu'il dénonce certaines personnes et cherche à convaincre. Il veut clairement montrer une réalité qui existe et que les destinateurs du discours semblent ignorer.

Pour faire un constat de la misère, l'auteur n'a d'autres choix que d'utiliser là aussi des mécanismes qui lui permettront d'amadouer le destinataire du discours. Tout d'abord, Victor Hugo utilise