Discrimination homme femme
Cette prise de conscience est placée sous différents termes, comme la Responsabilité Sociétale des Entreprises, ou encore le Développement Durable.
Cette inquiétude a été mise au cœur du débat public en France depuis 2001 avec la loi sur les nouvelles régulations économiques qui contraint les sociétés cotées à données des informations dans leur rapport de gestion « sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité ». On y retrouve « l’égalité professionnelle » et effectivement on s’aperçoit qu’il y a moins de femmes qui se retrouvent à la tête de grandes sociétés. Leurs salaires restent moindres, elles sont surexposées au chômage et à la précarité de l’emploi contrairement aux hommes. Selon les DRH, seules quelques femmes échappe à la règle, comme Tina Schuler de la société Leader Price ou Elisabeth Fleuriot de la société Kellogg’s….
Le monde du travail reste-t-il donc essentiellement masculin lorsqu’il s’agit de prendre des décisions ?
Les préjugés ne cessent d’évoluer dans les entreprises et les femmes continuent de s’orienter vers les filières de formation les moins réputées.
De son côté, l’Etat est intervenu pour essayer d’établir une situation plus équitable, en légiférant à plusieurs reprises, soit à son initiative propre, soit en intégrant les directives européennes émanant notamment de la législation des pays scandinaves.
Cependant, « on ne gouverne pas par décret » et nous vivons toujours dans un monde emprunt de stéréotypes sexuels. Les choses avancent donc lentement et bon nombre de freins, de plusieurs ordres, persistent, dans un contexte où le déclin démographique de la population active est annoncé et où les seules solutions viables pour y remédier sont pour la plupart orientées vers un meilleur emploi des