Discussion sur Malarmé
Introduction :
→ La poésie de Mallarmé : une poésie mystérieuse, insaisissable, énigmatique
→ Est ce que la poésie ne sait pas ce qu’elle fait ?
→ Le mot n’est il pas formé a partir d’une idée ?
I. La spécificité du poème (Qu’est ce qu’on reproche aux idées en poésie ?)
(Montrer en quoi la subjectivité propre a l’énonciation poétique s’inscrit a l’intérieur d’une utilisation originale du langage pour mieux dissocier les idées et les mots)
a. Différence entre mot et idée
➢ Le mot va servir à rendre sensible et présente la chose, dans sa gratuité, sans qu’elle soit utilitaire. Ce qui va produire le plus de sensations, et élargir notre perception du monde. Sous la loi de l’imagination et non de la raison. Ne repose pas sur la raison et ne doit pas parler à notre rationalité.
➢ L’idée est une « impression affaiblie » (Hume), moins forte que les mots, un mot qui a perdu sa force, son efficacité. Un concept élaboré par la raison pour se faire comprendre et communiquer un ‘message’ (une thèse/un projet). Lorsqu’on force de manière volontaire l’émotion poétique à partir d’une anticipation, on caricature la poésie.
EXEMPLE :
- Par l’association de l’incongru des mots chez les surréalistes qui privilégie l’inconscient et l’irrationnel – André Breton : Il décrit des lèvres et va rapprocher les lèvres a une chose abstraite pour parler d’un baiser.
- Alors que l’idée de la beauté platonicienne chez Pétrarque, la préciosité et les mots ne sont plus que des clichés poétiques, comme le montre Du Bellay dans son « Contre les pétrarquiste » : « de vos beautés, ce n’est que ce n’est que tout fin d’or, perles, Crystal, marbre, et ivoire encor ».
b. Le pouvoir suggestif des mots
➢ Les mots doivent être utiliser de façon originale et nouvelle, souvent de façon polysémique ( plusieurs sens) ou ambiguë pour rendre compte du réel ou de ce qu’a vu