Introduction :

« Les officiers, surtout ceux des Parlements, obtiennent souvent des lettres d’anoblissement pour leurs services, avec le titre d’écuyer : même, les présidents des Parlements sont chevaliers ; quelques membres des cours souveraines sont barons. » (R. Mousnier, La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, pp 79)

Un officier est une personne désigné par le roi par lettre de provision. L’officier est titulaire d’un office, il sert la « chose publique » dont il possède par là même l’usage.
Pour accéder à cette fonction, il faut être âgé de vingt-cinq ans, être catholique et pratiquant, sans condamnation, et être au moins licencié en droit.
Un officier paye au roi son office moyennant quoi le roi lui paye chaque année des gages.
L’officier ne peut être révoqué sauf faute grave, mort ou révocation in favorem.
De façon grossière on peut le considérer comme une sorte de fonctionnaire sans pour autant pousser le parallèle trop loin bien sur.

Maintenant que vous savez ce qu’est un officier, et en reprenant la citation que je vous ai faite je vous entends déjà dire « Quoi ? Des simili-fonctionnaires fait chevalier ou baron mais c’est fou ?! ».
Et là je vous répondrais « Oui c’est fou et si ça l’est pour vous imaginez ce que pouvait en penser la noblesse d’épée ?! »
Et là vous me direz « mais c’est quoi la noblesse d’épée » ?!

Et bien il existe deux types de noblesses différentes et que les offices ont permit l’apparition de l’une d’entre elle: la noblesse de robe dont les membres étaient appelés les Robins et qui regroupait tous les nobles occupants des fonctions au gouvernement, principalement de finance ou de judicature Elle est nommé ainsi en référence à la toge ou robe des gradés de l’université que se devait de revêtir les prétendants aux offices pour faire les études nécessaires, leur donnant accès pour certain à la noblesse.

En opposition à cette noblesse nouvelle, jeune il y avait la noblesse d’épée principalement