Disposition particulière des neuf rosettes
Les rosettes apparaissent sur le cordon du grade « Maître élu des neufs ». Elles figurent parmi les emblèmes du grade.
A l’observation de leurs dispositions, une lecture s’impose. A partir de la rosette de pointe, les autres sont disposées de façon à constituer de chaque côté du cordon un pentagramme renversé. Pentagramme dont la pointe est comme constituée par cette même rosette de pointe.
Il y a ainsi quatre rosettes, posées en carré de chaque côté du cordon. Cela fait en tout neuf. Dans le catéchisme du grade, cette disposition signifie la foudre frappant l’étoile flamboyante renversée. Allusion à ce que nous avions vécu lors de notre réception au grade d’apprenti dans le temple assombri. Le mauvais frère renversé bras en croix, jambe écartée, tête en arrière, sur les marches de l’orient, et les épées des membres de l’atelier pointées contre lui. « Le maître châtié »
C’est là toute la figuration de ce qui arrive immanquablement à celui qui trahi son serment. « Le crime ne peut demeurer impuni. »Hiram doit être vengé. A ce state des dégrées, c'est-à-dire au 9 ème, qui est la fin d’un cycle, l’initié doit se revêtir de tout le contenu de cette inscription à laquelle il est mis en face lors de se réception à ce grade. « La conscience est un juge inflexible. »C'est-à-dire que notre élévation de conscience doit être telle que les conséquences de nos actes ne doivent pas nous surprendre. Sous l’autorité de notre conscience, la vengeance privée est criminelle. Le crime est forcement lié à la vengeance soumise à la conscience.
Il est question ici de nous venger de nos 9 neufs péchés capitaux. Il nous faut les tuer avec le poignard de la vengeance. Il nous faut renverser la position du pentagramme pour en arriver à son redressement. Le pentagramme debout.
D’autre part rappelons que les neuf rosettes écarlates qui ornent le cordon de ce grade font allusion aux neufs maîtres désignés pour