… Dumenil, ainsi que sa femme … du même nom descendaient leur fille Jeanne dans leur jardin.Une balançoire trônait, seule, au milieu d’un magnifique assortiment de roses rouges et de Lilas légèrement humidifiées par la rosé du matin.Ils ne se doutaient pas de la maladie qui pesait sur leur jolie et jeune portée.Ils avaient invité Arthur, un ami de classe de Jeanne, ils s’amusaient comme des enfants, insouciants, heureux, sans se douter une seule seconde que le futur leur réservait un bien triste sort.Jeanne grandissait d’années en années, bercée par la douceur et la chaleur que lui apportaient ses parents. De beaux gens, DESCRIPTION !!Les semaines passaient, Jeanne avait maintenant 11 ans, elle se promenait en ville, joyeuse, sur les épaules de son père. Elle venait de passer une journée formidable qui allait, malgré toutes les bonnes volontés du monde, se terminer en pleurs.Mais chaque chose en son temps…Le soir venu, la famille se réunit dans le salon. Jeanne ne s’avait pas de quoi il s’agissait, elle devinait juste à leurs visages tristes, à leurs regards ternes, que la bonne humeur de la journée écoulée s’était dissipé et avait laissé place à la tristesse.Elle s’installa sur les genoux de son père, dont les muscles étaient crispés, tenta de croiser son regard, mais celui-ci s’enfuit aussitôt. Elle crut pourtant apercevoir une larme perler de ses yeux, qui deux heures plus tôt dégageaient tant de joies.C’est sa mère qui prit la parole, sa voix était faible et tremblante, mais elle résonnait avec force dans le petit salon : « Jeanne, moi et ton père avons une chose très grave à te dire… »L’émotion la fit déglutir. C’est PERE qui reprit la parole :« Tu te rappelles de ta visites chez le médecin l’autre jour ? Eh bien … tu es atteinte d’une maladie des os qui est en train de ronger tes bras. On ne sait pas encore ce que c’est précisément, mais le médecin dit que si rien n’est fait, la maladie risque d’atteindre ton cœur et… »Il ne put finir sa phrase, mais Jeanne